C’est la lisière de terrain qui borde les lacs et cours d’eau et qui est mesurée à partir de la ligne des hautes eaux, vers l’intérieur des terres. Selon la pente et la hauteur du talus, la rive peut avoir de 10 à 15 mètres de profondeur. Dans la rive, les interventions sont très limitées.
Selon le règlement sur la restauration des rives, c’est aussi une lisière de terrain qui borde les lacs et cours d’eau, toutefois, contrairement à la rive, la profondeur de la bande riveraine dépend des règlements en place. À Lac-Beauport, pour certains de nos lacs, la bande riveraine a une profondeur de 5 à 7,5 mètres, dépendamment de la pente et de la hauteur du talus. La bande riveraine doit être végétalisée par le propriétaire et maintenue en bon état au fil des ans.
En résumé :
La rive protège nos lacs et cours d’eau en limitant les interventions qui peuvent y être réalisées, alors que la bande riveraine, de façon rétroactive, permet de restaurer ce qui a été défriché par le passé.
Ces bénéfices sont limités lorsque seulement une petite portion du pourtour d’un plan d’eau est revégétalisée. Par contre, les efforts cumulés de chaque citoyen peuvent produire des résultats positifs et durables.
En 2024, la Municipalité de Lac-Beauport s’est dotée d’un nouveau règlement qui a pour but d’encadrer les travaux de réhabilitation et de renaturalisation des milieux naturels, des rives d’un lac ou d’un cours d’eau, dans la mesure où cette rive est dégradée, dénaturalisée ou occupée par un bâtiment.
Le règlement s’applique à tout propriétaire d’immeuble situé sur le territoire de la Municipalité et riverain aux lacs Beauport, Bleu, Écho, McKenzie, Morin, Tourbillon et Villeneuve.
Pour restaurer sa rive, il suffit d’effectuer la plantation d’un mélange de plantes herbacées, d’arbres et d’arbustes. Afin de vous assurer que les travaux que vous projetez sont conformes à la règlementation, soumettez un plan d’aménagement au Service de l’urbanisme et du développement durable.
Il est à noter que pour certains travaux plus importants, il est possible qu’un certificat d’autorisation soit nécessaire à leurs réalisations.
Pour de plus amples informations sur la restauration des rives, vous pouvez consulter le document réalisé par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.
Vous pouvez également consulter ce document sur la restauration des rives dégradées.
Pour toute question concernant la restauration des rives, veuillez communiquer avec Guillaume Viens du Service de l’urbanisme et développement durable au 418 849-7141, poste 221.
Il existe au Québec une variété d’espèces végétales et fauniques indigènes et exotiques. Parmi ces espèces, certaines sont nuisibles, d’autres sont envahissantes. Les espèces exotiques envahissantes sont des espèces venues d’ailleurs dans le monde qui, après avoir réussi à se naturaliser au Québec, colonisent les écosystèmes au point de perturber l’équilibre environnemental, l’économie et la société, y compris la santé humaine. La vaste majorité des espèces qui arrivent au Québec ne parviennent pas à se reproduire ou à survivre en raison du climat ou du milieu dans lequel elles tentent de s’installer. Parfois, d’autres arrivent à s’installer sans causer de problématiques quelconques. Toutefois, un petit nombre d’espèces est capable de se propager et finit, en utilisant les ressources du milieu, par éliminer les espèces indigènes.
Dans notre municipalité, les espèces nuisibles ou envahissantes qui sont présentes sont la berce du Caucase, l’herbe à poux, l’herbe à puce, la renouée du Japon, le roseau commun. Même si d’autres espèces nuisibles ou envahissantes ne sont pas présentes pour le moment, il est important de demeurer vigilant, de porter une attention particulière et de s’informer sur le sujet. Voici une liste de différentes espèces fauniques et floristiques qui n’ont pas été répertoriées sur le territoire, mais qui pourraient s’y installer.
Écrevisse à taches rouges, moule zébrée, gobie à taches noires, tanche, tortue à oreilles rouges.
Alliaire officinale, égopode podagraire, dompte-venin noir, impatiente glanduleuse, nerprun bourdaine, nerprun cathartique, renouée de Bohème, renouée de Sakhaline, faux-nymphéa pelté, châtaigne d’eau, hydrocharide grenouillette, jacinthe d’eau, laitue d’eau, salvinia, cabomba de Caroline, élodée dense, myriophylle aquatique, myriophylle à épi, potamot crépu, aloès d’eau, alpiste roseau, butome à ombelle, iris faux-acore, roseau commun, salicaire commune.
Pour plus d’informations sur chacune de ces espèces, veuillez consulter le site Web Sentinelle du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) à l’adresse suivante :
Espèces exotiques envahissantes (EEE) (gouv.qc.ca)
Tout d’abord, assurez-vous d’avoir identifié la bonne espèce. Appelez rapidement la Municipalité pour en faire la déclaration et pour obtenir des renseignements au besoin. Dans le cas de la berce du Caucase, assurez-vous d’avoir fait la lecture de la fiche afin de vous en départir de manière sécuritaire pour vous et pour l’environnement.
Bien qu’il soit très amusant de nourrir les canards pour les voir se dandiner de plus près, il faut savoir que cette pratique cause beaucoup de torts à ces bêtes que l’on croit aider, en plus de nuire énormément à l’environnement.
Nourrir les canards perturbe leurs mœurs; ils ne cherchent plus leur nourriture, ils se fient aux humains pour l’acquérir.
Ils ne mangent plus la nourriture que Dame Nature leur offre: plantes aquatiques, petits gastropodes, insectes… il s’en suit donc un déséquilibre dans la chaîne alimentaire.
De plus, à l’automne, ils ne ressentent plus le besoin de migrer puisqu’ils ne voient pas les stocks naturels de nourriture diminuer à mesure que le temps se refroidit.
L’abondance de la nourriture que les humains leur donnent ainsi que son accès facile favorise l’expansion des populations de canards. Ainsi, on pourrait retrouver plusieurs familles de canards sur un lac qui, de façon naturelle, fournit de la nourriture pour n’en soutenir qu’une ou deux. Une densité accrue de canards sur un lac favorise le développement de maladies et la propagation d’épidémies.
La nourriture qu’ils ne mangent pas se retrouve au fond du lac où elle est décomposée. Ce processus requiert de l’oxygène et libère divers nutriments qui peuvent faire proliférer les algues. La nourriture en surplus pollue les plans d’eau. De plus, cette nourriture est un endroit propice à la production de bactéries nuisibles ou pathogènes, autant pour les oiseaux que pour les humains.
Les canards produisent cinq fois plus de coliformes fécaux qu’un humain, de quoi faire diminuer rapidement la qualité de l’eau et rendre un lac non baignable lorsqu’ils s’y retrouvent en trop grand nombre.
Conformément aux dispositions du Règlement n° 756 régissant la possession et la garde d’animaux sur le territoire de la Municipalité de Lac-Beauport, toute personne qui garde, nourrit ou attire des oiseaux migrateurs est passible d’une amende variant entre 500 $ et 2000 $. |
Afin d’offrir un environnement sain à ses concitoyens et assurer la pérennité de la qualité de l’eau, des lacs et cours d’eau, la Municipalité de Lac-Beauport a légiféré l’utilisation des pesticides et des matières fertilisantes.
Ce règlement interdit l’utilisation des pesticides, herbicides et matières fertilisantes à moins de cinquante (50) mètres des lacs et cours d’eau en plus d’interdire l’utilisation des matières fertilisantes dans le bassin versant du lac Beauport.
Pour connaître les éléments importants de la réglementation, veuillez consulter le règlement en bref. Vous pouvez aussi consulter le règlement dans son entier et visionner la carte illustrant le bassin versant du lac Beauport en cliquant sur les liens appropriés.
Il est important de souligner que le nouveau règlement entré en vigueur le 9 mai 2018 fait en sorte que le propriétaire ou l’occupant d’un immeuble n’a plus l’obligation d’obtenir un permis de la Municipalité pour utiliser un pesticide ou une matière fertilisante, sauf dans les circonstances suivantes :
Ce permis est gratuit et valide pour une période maximale de trente (30) jours. Même si un permis n’est plus exigé dans la plupart des situations, les citoyens et les entreprises œuvrant à Lac-Beauport doivent respecter les prescriptions du règlement.
De plus, les entreprises qui exécutent des travaux d’application de pesticides ou de matières fertilisantes pour le compte des citoyens de Lac-Beauport doivent obtenir un permis annuel de la Municipalité (sans frais) avant de pouvoir opérer sur le territoire.
L’herbicyclage consiste à laisser le gazon coupé sur place lors de la tonte. Cela permet une valorisation tout à fait naturelle et sans tracas des rognures de gazon. Cette pratique demande des tontes plus régulières et idéalement l’ajout d’une lame déchiqueteuse.
Il est faux de penser que les résidus de gazon peuvent nuire à l’aspect esthétique du gazon. Pour éviter les désagréments, il est recommandé de tondre plus souvent lors des périodes de croissance active au printemps et à l’automne. Aussi, il faut éviter de tondre lorsque le gazon est humide en surface.
Il est également inexact d’affirmer que l’herbicyclage favorise le chaume. Les recherches tendent à démontrer que cette pratique n’influence pas l’accumulation de chaume. En effet, les résidus de tonte sont rapidement décomposés par les bactéries et champignons présents dans le sol. Par contre, si une couche importante de feutre est déjà présente sur la pelouse, les résidus ne pourront pas entrer en contact avec le sol, ce qui ralentira leur décomposition.
Les conditions de tonte. Une pelouse doit être maintenue à une hauteur de 8 cm et tondue régulièrement. On ne doit pas tondre plus du tiers de la longueur de la feuille à la fois. Une tonte appropriée donne des résidus de tonte courts, non visibles et facilement décomposables par les microorganismes.
La lame de la tondeuse. On peut pratiquer l’herbicyclage avec une lame ordinaire à condition que celle-ci soit bien affûtée et les brins de gazon secs. Toutefois, des lames de tondeuse spécialement adaptées à l’herbicyclage sont vendues dans les magasins spécialisés. Ces lames, aussi appelées lames déchiqueteuses, se présentent sous différentes formes et peuvent être installées sur la majorité des tondeuses. La particularité de ces lames est qu’elles gardent les résidus de tonte plus longtemps sous la tondeuse afin que ceux-ci soient coupés plusieurs fois jusqu’à ce qu’ils soient réduits en petits morceaux.
Est-ce que les rognures de gazon peuvent être mises dans les bacs roulants ?
Les rognures ne peuvent être mises dans aucun bac roulant, incluant le bac brun. Les rognures doivent être laissées sur place ou compostées directement sur le terrain à un endroit approprié.
Le feuillicyclage consiste à laisser les feuilles mortes sur le sol et les tondre. Cette pratique demande des tontes plus régulières et idéalement l’ajout d’une lame déchiqueteuse.
Le feuillicyclage comporte d’importants avantages économiques et environnementaux. Cette pratique:
Pour réussir la pratique du feuillicyclage, il ne faut pas trop attendre avant de passer la tondeuse sur les feuilles puisque si trop de feuilles s’accumulent au sol cela étouffera le gazon. Le principe est le même si vous optez pour le ramassage des feuilles.
Si votre érable a des taches noires sur ses feuilles il est fortement déconseillé de faire du feuillicyclage. Ces taches peuvent être causées par la tache goudronneuse de l’érable. Il est primordial de ramasser les feuilles et de les mettre aux déchets pour ne pas propager cette infection.
Pour les citoyens habitant près de cours d’eau, il est important de s’assurer que les feuilles mortes ne se retrouvent pas dans l’eau. Une présence importante de feuilles dans les cours d’eau peut grandement nuire à la qualité de l’eau ainsi qu’à la survie de la faune.
65, chemin du Tour-du-Lac
Lac-Beauport (Québec) G3B 0A1