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Faune et Flore

Restauration des rives

Qu’est-ce qu’une rive ?

C’est la lisière de terrain qui borde les lacs et cours d’eau et qui est mesurée à partir de la ligne des hautes eaux, vers l’intérieur des terres. Selon la pente et la hauteur du talus, la rive peut avoir de 10 à 15 mètres de profondeur. Dans la rive, les interventions sont très limitées.

Selon le règlement sur la restauration des rives, c’est aussi une lisière de terrain qui borde les lacs et cours d’eau, toutefois, contrairement à la rive, la profondeur de la bande riveraine dépend des règlements en place. À Lac-Beauport, pour certains de nos lacs, la bande riveraine a une profondeur de 5 à 7,5 mètres, dépendamment de la pente et de la hauteur du talus. La bande riveraine doit être végétalisée par le propriétaire et maintenue en bon état au fil des ans.

En résumé :

La rive protège nos lacs et cours d’eau en limitant les interventions qui peuvent y être réalisées, alors que la bande riveraine, de façon rétroactive, permet de restaurer ce qui a été défriché par le passé.

  • Pour stabiliser les berges et ainsi limiter l’érosion. Cela diminue la quantité de sédiments qui s’échouent dans les lacs et cours d’eau.
  • Pour filtrer les eaux de ruissellement qui peuvent contenir des contaminants, du phosphore ou de l’azote. En limitant l’arrivage de ces nutriments, on limite la prolifération des plantes aquatiques.
  • Pour apporter de l’ombrage à l’eau et ainsi diminuer sa température. Une eau à température trop élevée favorise la prolifération d’algues et de cyanobactéries.
  • Pour favoriser le développement de la faune aquatique.
  • Pour ralentir le processus de vieillissement naturel de nos plans d’eau.

Ces bénéfices sont limités lorsque seulement une petite portion du pourtour d’un plan d’eau est revégétalisée. Par contre, les efforts cumulés de chaque citoyen peuvent produire des résultats positifs et durables.

En 2007, la Municipalité de Lac-Beauport s’est dotée d’un règlement obligeant rétroactivement les riverains des lacs Beauport, Tourbillon et Bleu, ainsi que leurs tributaires et exutoires, à restaurer la rive sur une profondeur de 5 à 7,5 mètres, dépendamment de la pente et de la hauteur du talus.

Pour vous aider à saisir la portée de cette législation municipale, vous pouvez aussi consulter un bref résumé du règlement.

Pour restaurer sa rive, il suffit d’effectuer la plantation d’un mélange de plantes herbacées, d’arbres et d’arbustes. Afin de vous assurer que les travaux que vous projetez sont conformes à la règlementation, soumettez un plan d’aménagement au Service de l’urbanisme et du développement durable.

Il est à noter que pour certains travaux plus importants, il est possible qu’un certificat d’autorisation soit nécessaire à leurs réalisations.

Pour de plus amples informations sur la restauration des rives, vous pouvez consulter le document réalisé par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

Consultez la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables provinciale.

Pour toute question concernant la restauration des rives, veuillez communiquer avec Guillaume Viens du Service de l’urbanisme et développement durable au 418 849-7141, poste 221.

Berce du Caucase et autres plantes envahissantes

Il existe au Québec une variété d’espèces végétales et fauniques indigènes et exotiques. Parmi ces espèces, certaines sont nuisibles, d’autres sont envahissantes. Les espèces exotiques envahissantes sont des espèces venues d’ailleurs dans le monde qui, après avoir réussi à se naturaliser au Québec, colonisent les écosystèmes au point de perturber l’équilibre environnemental, l’économie et la société, y compris la santé humaine. La vaste majorité des espèces qui arrivent au Québec ne parviennent pas à se reproduire ou à survivre en raison du climat ou du milieu dans lequel elles tentent de s’installer. Parfois, d’autres arrivent à s’installer sans causer de problématiques quelconques. Toutefois, un petit nombre d’espèces est capable de se propager et finit, en utilisant les ressources du milieu, par éliminer les espèces indigènes.

Berce du Caucase

Dans notre municipalité, les espèces nuisibles ou envahissantes qui sont présentes sont la berce du Caucase, l’herbe à poux, l’herbe à puce, la renouée du Japon, le roseau commun. Même si d’autres espèces nuisibles ou envahissantes ne sont pas présentes pour le moment, il est important de demeurer vigilant, de porter une attention particulière et de s’informer sur le sujet. Voici une liste de différentes espèces fauniques et floristiques qui n’ont pas été répertoriées sur le territoire, mais qui pourraient s’y installer.

Espèces fauniques

Écrevisse à taches rouges, moule zébrée, gobie à taches noires, tanche, tortue à oreilles rouges.

Espèces floristiques envahissantes ou nuisibles

Alliaire officinale, égopode podagraire, dompte-venin noir, impatiente glanduleuse, nerprun bourdaine, nerprun cathartique, renouée de Bohème, renouée de Sakhaline, faux-nymphéa pelté, châtaigne d’eau, hydrocharide grenouillette, jacinthe d’eau, laitue d’eau, salvinia, cabomba de Caroline, élodée dense, myriophylle aquatique, myriophylle à épi, potamot crépu, aloès d’eau, alpiste roseau, butome à ombelle, iris faux-acore,  roseau commun, salicaire commune.

Pour plus d’informations sur chacune de ces espèces, veuillez consulter le site Web Sentinelle du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) à l’adresse suivante :
https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca/scc/#no-back-button.

Que faire si vous observez ces espèces sur le territoire ?

Tout d’abord, assurez-vous d’avoir identifié la bonne espèce. Appelez rapidement la Municipalité pour en faire la déclaration et pour obtenir des renseignements au besoin. Dans le cas de la berce du Caucase, assurez-vous d’avoir fait la lecture de la fiche afin de vous en départir de manière sécuritaire pour vous et pour l’environnement.

Pesticides, matières fertilisantes et entretien écologique des végétaux

Afin d’offrir un environnement sain à ses concitoyens et assurer la pérennité de la qualité de l’eau, des lacs et cours d’eau, la Municipalité de Lac-Beauport a légiféré l’utilisation des pesticides et des matières fertilisantes.

Ce règlement interdit l’utilisation des pesticides, herbicides et matières fertilisantes à moins de cinquante (50) mètres des lacs et cours d’eau en plus d’interdire l’utilisation des matières fertilisantes dans le bassin versant du lac Beauport.

Pour connaître les éléments importants de la réglementation, veuillez consulter le règlement en bref.  Vous pouvez aussi consulter le règlement dans son entier et visionner la carte illustrant le bassin versant du lac Beauport en cliquant sur les liens appropriés.

Il est important de souligner que le nouveau règlement entré en vigueur le 9 mai 2018 fait en sorte que le propriétaire ou l’occupant d’un immeuble n’a plus l’obligation d’obtenir un permis de la Municipalité pour utiliser un pesticide ou une matière fertilisante, sauf dans les circonstances suivantes :

  • Lors de l’utilisation d’un pesticide pour combattre une infestation d’insectes ou de champignons risquant de porter atteinte à la santé humaine ou des végétaux;
  • Dans le cas d’infestation de berce du Caucase, d’herbe à poux, d’herbe à puce ou de la renouée du Japon pouvant porter atteinte à l’humain ou aux végétaux.

Ce permis est gratuit et valide pour une période maximale de trente (30) jours.  Même si un permis n’est plus exigé dans la plupart des situations, les citoyens et les entreprises œuvrant à Lac-Beauport doivent respecter les prescriptions du règlement.

De plus, les entreprises qui exécutent des travaux d’application de pesticides ou de matières fertilisantes pour le compte des citoyens de Lac-Beauport doivent obtenir un permis annuel de la Municipalité (sans frais) avant de pouvoir opérer sur le territoire.

  • Pour vos pelouses, arbustes et plantes ornementales, choisir des espèces indigènes et résistantes: puisque plusieurs graminées ne sont pas constituées pour vivre dans nos régions, il est préférable de choisir des espèces qui seront adaptées pour notre climat et qui, par le fait même, seront plus résistantes aux mauvaises herbes et aux insectes nuisibles.
  • Privilégier l’enlèvement manuel: le moyen le plus efficace pour éliminer les mauvaises herbes demeure l’enlèvement manuel. C’est un moyen qui demande plus de temps, mais qui est totalement sans frais.
  • Sursemer avec une espèce appropriée: afin d’augmenter la compétition aux plantes indésirables, sursemer votre gazon avec quelques variétés à plusieurs reprises durant la belle saison. Ainsi, vous augmentez la densité de votre pelouse et vous réduisez le risque d’invasion par les mauvaises herbes.
  • Maintenir la pelouse à une hauteur de 6 à 8 cm : ne coupez pas votre pelouse plus courte, elle sera plus fragile et sensible aux mauvaises herbes et aux insectes nuisibles. Par ailleurs, laissez les rognures de gazon directement sur votre pelouse. C’est une forme d’engrais naturel et tout à fait gratuite, en plus d’aider à conserver l’humidité du sol.
  • Inspectez votre terrain régulièrement : en portant une attention régulière à votre pelouse, vos arbustes et vos arbres, vous pourriez peut-être prévenir une future infestation. Soyez aux aguets !
  • Procédez à l’aération de votre pelouse : il est important d’aérer la pelouse afin de diminuer la compaction du sol et améliorer la circulation d’air au niveau des racines.
  • Recyclez les feuilles mortes : à l’automne, recyclez les feuilles mortes en passant la tondeuse dessus régulièrement. N’attendez pas d’avoir une trop grande couche de feuilles, privilégiez le passage régulier. Ces feuilles sont une bonne source gratuite d’engrais pour vos parterres.

Herbicyclage

Qu’est-ce que l’herbicyclage ?

L’herbicyclage consiste à laisser le gazon coupé sur place lors de la tonte. Cela permet une valorisation tout à fait naturelle et sans tracas des rognures de gazon. Cette pratique demande des tontes plus régulières et idéalement l’ajout d’une lame déchiqueteuse.

  • Bénéfique pour l’environnement tant sur le plan de la réduction des gaz à effet de serre que sur le plan agronomique
  • Économie de temps d’entretien pour les citoyens
  • Diminution de l’incidence des mauvaises herbes
  • Diminution de la quantité de matières organiques à traiter par la Municipalité, donc réduction potentielle des coûts de collecte, de transport et de traitement
  • Réduction des impacts environnementaux liés au transport et au traitement
  • Meilleure résistance de la pelouse à la sécheresse et aux maladies
  • Diminution de l’utilisation d’engrais
  • Pratique facile à adopter

Il est faux de penser que les résidus de gazon peuvent nuire à l’aspect esthétique du gazon. Pour éviter les désagréments, il est recommandé de tondre plus souvent lors des périodes de croissance active au printemps et à l’automne. Aussi, il faut éviter de tondre lorsque le gazon est humide en surface.

Il est également inexact d’affirmer que l’herbicyclage favorise le chaume. Les recherches tendent à démontrer que cette pratique n’influence pas l’accumulation de chaume. En effet, les résidus de tonte sont rapidement décomposés par les bactéries et champignons présents dans le sol. Par contre, si une couche importante de feutre est déjà présente sur la pelouse, les résidus ne pourront pas entrer en contact avec le sol, ce qui ralentira leur décomposition.

Les conditions de tonte. Une pelouse doit être maintenue à une hauteur de 8 cm et tondue régulièrement. On ne doit pas tondre plus du tiers de la longueur de la feuille à la fois. Une tonte appropriée donne des résidus de tonte courts, non visibles et facilement décomposables par les microorganismes.

La lame de la tondeuse. On peut pratiquer l’herbicyclage avec une lame ordinaire à condition que celle-ci soit bien affûtée et les brins de gazon secs. Toutefois, des lames de tondeuse spécialement adaptées à l’herbicyclage sont vendues dans les magasins spécialisés. Ces lames, aussi appelées lames déchiqueteuses, se présentent sous différentes formes et peuvent être installées sur la majorité des tondeuses. La particularité de ces lames est qu’elles gardent les résidus de tonte plus longtemps sous la tondeuse afin que ceux-ci soient coupés plusieurs fois jusqu’à ce qu’ils soient réduits en petits morceaux.

Est-ce que les rognures de gazon peuvent être mises dans les bacs roulants ?

Les rognures ne peuvent être mises dans aucun bac roulant, incluant le bac brun. Les rognures doivent être laissées sur place ou compostées directement sur le terrain à un endroit approprié.

Feuillicyclage

Qu’est-ce que le feuillicyclage ?

Le feuillicyclage consiste à laisser les feuilles mortes sur le sol et les tondre. Cette pratique demande des tontes plus régulières et idéalement l’ajout d’une lame déchiqueteuse.

Le feuillicyclage comporte d’importants avantages économiques et environnementaux.  Cette pratique:

  • Permet de sauver du temps, de l’énergie et de l’argent !
  • Diminue les besoins en engrais puisque les feuilles laissées au sol agissent comme engrais naturel.
  • Réduit et élimine même les besoins en arrosage. La pratique du feuillicyclage préserve une humidité au sol.
  • Augmente la résistance à la sécheresse et aux maladies de votre pelouse.
  • Diminue les coûts de collecte, de transport et de compostage des résidus verts.
  • Diminue la consommation de sacs associés à cette collecte.
  • Diminue les besoins en camion pour la collecte, donc les émissions de gaz à effet de serre.

Pour réussir la pratique du feuillicyclage, il ne faut pas trop attendre avant de passer la tondeuse sur les feuilles puisque si trop de feuilles s’accumulent au sol cela étouffera le gazon. Le principe est le même si vous optez pour le ramassage des feuilles.

  • Il faut passer la tondeuse sur les feuilles sèches, dès qu’elles commencent à tomber et fréquemment par la suite.
  • La hauteur du gazon doit être d’environ 5 cm pour la première et dernière tonte. Elle doit sinon être maintenue à environ 8 cm.
  • L’utilisation d’une tondeuse munie d’une lame déchiqueteuse est fortement conseillée. En munissant votre tondeuse d’une telle lame, les feuilles mortes et les rognures de gazon vont s’incorporer plus rapidement au sol.
  • Il est déconseillé d’arroser le gazon puisque les feuilles doivent être sèches lors de la tonte.

Attention !

Si votre érable a des taches noires sur ses feuilles il est fortement déconseillé de faire du feuillicyclage. Ces taches peuvent être causées par la tache goudronneuse de l’érable. Il est primordial de ramasser les feuilles et de les mettre aux déchets pour ne pas propager cette infection.

Pour les citoyens habitant près de cours d’eau, il est important de s’assurer que les feuilles mortes ne se retrouvent pas dans l’eau. Une présence importante de feuilles dans les cours d’eau peut grandement nuire à la qualité de l’eau ainsi qu’à la survie de la faune.